En collaboration avec nos partenaires, nous veillons à assurer un financement hospitalier couvrant les coûts.
Part cantonale
Les assureurs-maladie et le canton prennent conjointement en charge les coûts des traitements hospitaliers. Les tarifs sont négociés entre les fournisseurs de prestations et les assureurs. Nous finançons 55 pour cent des prestations hospitalières relevant de l’article 49a de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (LAMal) et 20 pour cent de celles relevant de l’article 14bis de la loi fédérale sur l’assurance-accidents (LAA).
Les factures hospitalières sont transmises, vérifiées et payées automatiquement via la plateforme de traitement électronique des factures. Afin que le logiciel puisse effectuer les différentes étapes de la vérification sans accroc, les hôpitaux doivent respecter les prescriptions figurant dans la notice ci-après, faute de quoi les factures seront refusées :
Notice pour le décompte de la subvention cantonale
Afin de garantir la facturation des prestations hospitalières stationnaires, l'Office de santé établit chaque année des tarifs provisoires à partir du 1er janvier pour les partenaires tarifaires qui ne disposent pas encore de tarifs en vigueur.
Il en résulte les listes suivantes, toujours actuelles, des tarifs hospitaliers provisoires, approuvés ou définitifs, ainsi que des tarifs convenus, facturés par les hôpitaux :
Vue d'ensemble des tarifs hospitaliers 2025 du canton de Berne (état au 19.02.2025)
Vue d'ensemble des tarifs hospitaliers 2024 du canton de Berne (état au 07.01.2025)
Décision concernant les tarifs hospitaliers provisoires 2025
Décision concernant les tarifs hospitaliers provisoires 2024
La part des coûts prise en charge par le canton de Berne s’élève à 55 pour cent selon l’article 49a, alinéa 2 LAMal.
Vous trouverez ici les tarifs de référence via Hospitalisation hors canton
Décision plus ancienne sur les tarifs hospitaliers provisoires
Le 1er janvier 2019, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a introduit une liste des interventions électives à effectuer prioritairement en ambulatoire, en adaptant l’ordonnance du DFI sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS) en conséquence. En 2021 et en 2022, le canton de Berne a appliqué une liste élargie de ces interventions. Depuis 2023, il se fonde exclusivement sur la liste fédérale en vigueur.
voir Annexe 1a de l'OPAS
Les prestations hospitalières doivent être efficaces, appropriées et économiques (art. 32 LAMal). Dès lors, le canton de Berne examine les interventions en question à l’aune de ces exigences et ne participe aux frais que si des circonstances particulières justifient une hospitalisation, en application des critères de dérogation publiés dans l’annexe 1a OPAS. Ces mesures visent à corriger toute incitation inopportune découlant du système tarifaire actuel.
Entendant maintenir la simplicité du processus, le canton renonce à examiner la nécessité d’une hospitalisation et à établir une garantie de participation aux frais au préalable.
Par ailleurs, il appartient toujours au médecin traitant de décider si une personne peut être renvoyée à son domicile au terme d’une intervention planifiée en ambulatoire, sur la base de critères médicaux pertinents.
Les assureurs-maladie sont tenus de cofinancer les prestations à la charge de l’assurance de base même en cas de défaut de paiement des assurés.
En contrepartie, le canton assume 85 pour cent des arriérés lorsqu’il existe un acte de défaut de biens ou un titre équivalent.
Un mémento sur ce thème se trouve sur le site de la Direction de l’intérieur et de la justice (DIJ).
Suite à la révision partielle de la loi sur les soins hospitaliers (LSH) et de l’ordonnance sur les soins hospitaliers (OSH), les hôpitaux répertoriés situés dans le canton de Berne doivent, depuis le 1er janvier 2022, présenter les salaires de leurs médecins-cheffes et médecins-chefs de manière transparente. Dans ce contexte, ils sont tenus de communiquer à la Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) les salaires de ces personnes tout comme les cotisations versées par l’employeur pour la prévoyance professionnelle, après avoir rendu les données anonymes.
La DSSI publie la répartition des salaires par fourchettes de 100 000 francs et, pour chaque fourchette, le salaire moyen ainsi que les cotisations moyennes de l’employeur à la prévoyance professionnelle. Ce relevé permet de savoir où se situent la majorité des médecins-cheffes et des médecins-chefs et si certaines ou certains sortent du lot.
Cette mesure met en œuvre la motion 131-2018 « Médecins-chefs grassement payés : ça suffit ! » (Marti, PS Berne) adoptée par le Grand Conseil le 22 novembre 2018.