Logo Kanton Bern / Canton de BerneDirection de la santé, des affaires sociales et de l’intégration

Infolettre du Service du médecin cantonal - COVID-19 14.2021

Adaptation des recommandations de vaccination

La Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) a adapté ses recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm contre le COVID-19. Nous tenons à signaler en particulier les modifications suivantes :

  • recommandations de vaccination avec des vaccins à ARNm

  • Recommandation de vaccination pour les adolescents âgés de 12 à 15 ans : Sur la base des données empiriques disponibles à ce jour concernant l’efficacité et la sécurité des vaccins à ARNm pour les 12 à 17 ans, la vaccination contre le COVID-19 est dorénavant recommandée à tous les adolescents âgés de 12 à 15 ans qui souhaitent se protéger contre les formes – le plus souvent bénignes – du COVID-19, mais aussi limiter les conséquences négatives liées aux mesures individuelles et collectives (not. isolement et quarantaine) ainsi qu’à l’exposition fréquente au virus, par exemple à l’école ou pendant les loisirs.
  • Autorisation de Spikevax® (auparavant COVID-19 Vaccine Moderna) dès l’âge de 12 ans : Le vaccin de Moderna a reçu l’autorisation de Swissmedic pour la catégorie d’âge des 12 à 17 ans. Il est donc à présent recommandé pour la vaccination de tous les groupes cibles dès l’âge de 12 ans. Le dosage et le schéma de vaccination – deux doses administrées à un intervalle de quatre semaines – sont identiques pour les adolescents et pour les adultes.
  • Cas de myocardites (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardites (inflammation du péricarde) après une vaccination avec un vaccin à ARNm : Actuellement, selon Swissmedic, il s’avère qu’un lien de causalité entre les vaccins à ARNm contre le Covid-19 et la myocardite et la péricardite est au minimum possible (selon les Déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse : mise à jour du 13.08.21). La survenue de cas de myocardite et de péricardite après l’administration d’un vaccin est décrite en détail au chapitre 9.4 des Recommandations de vaccination de la CFV. Les fabricants des deux vaccins ont mis à jour leurs informations à l’attention des professionnels de la santé et publié une recommandation sur la marche à suivre en cas de symptômes.
  • Schéma de vaccination pour les personnes avec une infection confirmée au SARS-CoV-2 : La vaccination contre le COVID-19 est recommandée pour toutes les personnes ayant eu une infection confirmée, à raison d’une dose unique administrée entre quatre semaines et trois mois après l’infection, ou dès que possible si trois mois se sont écoulés. L’intervalle de trois mois après l’infection est dorénavant recommandé pour toutes les personnes guéries, et non plus uniquement pour les personnes vulnérables, car l’administration d’une dose de vaccin rapidement après la maladie peut augmenter la protection contre les infections par de nouveaux variants, tels que le Delta. Nonobstant ce qui précède, les personnes vulnérables immunodéficientes guéries et non vaccinées doivent recevoir deux doses de vaccin.
  • Administration conjointe d’un vaccin à ARNm et d’autres vaccins : Il était jusqu’à présent recommandé de respecter un intervalle d’une semaine entre l’administration d’un vaccin à ARNm et d’autres vaccins. Désormais, comme pour tous les autres vaccins non vivants, aucun intervalle minimal n’est nécessaire. Cela vaut en particulier pour la vaccination contre la grippe. L’administration conjointe de vaccins à ARNm et d’autres vaccins est décrite en détail au chapitre 2.3.3 des recommandations de vaccination de la CFV.
  • Recommandations concernant la combinaison de différents vaccins contre le COVID-19 : Il est recommandé aux personnes qui ont reçu une dose de Vaxzevria d’AstraZeneca à l’étranger de terminer leur schéma vaccinal par une dose d’un vaccin à ARNm (Comirnaty ou Spikevax), en respectant un intervalle minimal de 28 jours entre les deux doses. Ces personnes sont ainsi assurées de recevoir un certificat de vaccination suisse. La combinaison de différents vaccins à ARNm n’est toujours pas recommandée, car il n’existe pas encore de données à ce sujet. Lorsqu’une personne a reçu deux doses de vaccins à ARNm différents (à l’étranger, par erreur, etc.), l’administration d’une troisième dose de l’un ou l’autre vaccin n’est pas recommandée. S’agissant des personnes ayant reçu un schéma de vaccination complet ou incomplet avec d’autres vaccins non autorisés en Suisse, aucunes données quant à la sécurité et à l’efficacité d’une ou deux doses supplémentaires d’un vaccin à ARNm ne sont encore disponibles. Il incombe au médecin traitant d’apprécier la situation au cas par cas.

Recommandations concernant les tests chez les enfants

Nous vous rappelons les recommandations concernant la marche à suivre pour les enfants symptomatiques de moins de six ans. En principe, toutes les personnes présentant des symptômes compatibles avec le COVID-19 doivent se faire tester, y compris les enfants. Toutefois, les enfants de moins de six ans ne doivent pas subir un test dans tous les cas : le ou la pédiatre décide, d’entente avec les parents et en tenant compte des recommandations de l’OFSP, si le test est nécessaire. Vous trouverez ici les recommandations de l’OFSP.

Prise en charge des coûts des analyses des anticorps pour les personnes immunosupprimées

La Confédération prend en charge les coûts des analyses des anticorps réalisées sur des personnes fortement immunosupprimées (pendant une chimiothérapie, p. ex.) durant quatre semaines après la deuxième vaccination. Pour ce groupe de personnes très spécifique sous traitement médical, de nouvelles données mettent en évidence les avantages d’une troisième dose de vaccin en cas de production d’anticorps insuffisante.

Nouvelle stratégie du Conseil fédéral en matière de tests

A compter du 1er octobre, les personnes souhaitant obtenir un certificat devront s’acquitter du prix des tests nécessaires. En revanche, la Confédération continuera à prendre à sa charge les coûts des tests réalisés sur les personnes symptomatiques. Toutefois, ces tests ne donnent pas droit à l’établissement d’un certificat. Les tests rapides antigéniques continueront d’être remboursés pour quiconque ne peut se faire vacciner en raison d’une contre-indication médicale.

06.09.2021 / smc

Partager