La Direction de la santé, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) et la Direction de l’instruction publique et de la culture (INC) ont défini de nouvelles valeurs-seuils pour faire face à l’augmentation générale du nombre de cas de coronavirus en milieu scolaire.
Masque obligatoire dès le premier cas
Depuis la mi-octobre, le port du masque est obligatoire en classe dans l’enseignement obligatoire dès le premier cas positif. Il concerne le corps enseignant à partir de l’école enfantine et les élèves à partir de la 7H. La mesure est désormais ordonnée par la direction d’établissement pour une durée de sept jours. Cette simplification permettra de mettre en œuvre la mesure plus rapidement. Les sept jours (cinq jours de classe) sont comptés à partir du dernier jour de présence en classe de la personne testée positive. À chaque nouveau cas, l’obligation de porter le masque est prolongée d’une nouvelle période de sept jours à compter du dernier contact.
Davantage d’enseignement à distance
Si un quart au moins des élèves d’une classe sont testés positifs, la direction de l’établissement ordonne que l’enseignement soit dispensé à distance. Le dispositif de test pour cause de flambée est activé. L’augmentation générale du nombre de cas se traduit par une hausse notable du nombre de flambées épidémiques en milieu scolaire. Il arrive donc que les dépistages en cas de flambée ne puissent pas être effectués immédiatement dans certains cas. C’est pourquoi il est souhaitable que les directions des établissements soient habilitées à ordonner de leur propre chef, après concertation avec l’inspection scolaire, que l’enseignement soit dispensé à distance. Si, après le premier dépistage pour cause de flambée, d’autres élèves sont testés positifs, l’enseignement à distance est maintenu jusqu’à la série de tests suivante. L’équipe de traçage des contacts ordonnera les mesures qui s’imposent en fonction des résultats. La mise en quarantaine d’une classe entière est à envisager au cas par cas. Elle peut être imposée si la moitié des élèves au moins sont testés positifs.
Dépistage étendu aux après-midis sans leçons – Bilan intermédiaire des tests en cas de flambée
Depuis la fin du dépistage en série dans les écoles en septembre 2021, des tests ont été pratiqués dans quelque 200 classes suite à 177 flambées épidémiques. À ce jour, 289 personnes ont été testées positives, mais certains dépistages pour cause de flambée sont encore en cours. Il s’agit de tests réalisés deux à trois fois par foyer épidémique, à intervalles de quatre à cinq jours.
Afin que les dépistages pour cause de flambée puissent être effectués plus rapidement, les tests pourront aussi être organisés les après-midis si nécessaire. Ils pourront donc parfois avoir lieu en dehors des heures de cours.
Après un mois et demi de dépistage pour cause de flambée en milieu scolaire, l’évolution de l’épidémie chez les 10-19 ans dans le canton de Berne ne montre pas de différence par rapport au reste de la Suisse. La comparaison confirme le bien-fondé du passage des tests de masse aux tests en cas de flambée, grâce auquel les ressources sont désormais utilisées de manière beaucoup plus ciblée.
Ne pas envoyer à l’école les enfants malades et les faire tester
Il est demandé aux parents dont les enfants présentent des symptômes de maladie ou d’état grippal de ne pas les envoyer à l’école et d’attendre le résultat négatif de leur test pour le COVID-19 avant de permettre les contacts avec d’autres enfants ou avec des adultes. Les parents et les frères et sœurs sont instamment invités à se faire tester eux aussi au moindre signe de contamination. Dans ce cas, les tests restent gratuits, même s’ils ne permettent pas d’obtenir un certificat. Les lieux de tests sont en ligne sur www.be.ch/tests-a-berne.
La DSSI invite la population à continuer d’appliquer scrupuleusement les règles de distance et les mesures d’hygiène. Le coronavirus se transmet très rapidement, sans que l’on s’en rende compte, que ce soit par des aérosols (particules infectieuses en suspension dans l’air) ou par des gouttelettes déposées sur les mains ou les objets. Une hygiène stricte des mains et le port systématique du masque dès que nécessaire sont des mesures très efficaces pour freiner la propagation du virus. Et il ne faut pas oublier d’aérer régulièrement les locaux.
Afin que la hausse du nombre de cas ne se répercute pas directement sur le nombre d’hospitalisations, la DSSI recommande à la population de se faire vacciner pour se protéger contre une évolution grave de la maladie. La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir les évolutions graves de la maladie. Aucune des personnes actuellement sous respirateur dans les unités de soins intensifs n’est vaccinée. Les lieux de vaccination sont en ligne sur www.be.ch/vaccination-a-berne.