Le gouvernement du canton de Berne est favorable à la prolongation d’une partie des dispositions de la loi COVID-19. Malgré le retour à la situation normale, il estime que certaines bases légales doivent être maintenues par mesure de précaution. Il juge cependant qu’une prolongation jusqu’au 30 juin 2024 irait trop loin. Dans sa réponse à la consultation du Conseil fédéral concernant le message relatif à la modification de la loi COVID-19, il propose une prolongation jusqu’à l’été 2023 dans un premier temps. À son avis, il vaut mieux observer l’évolution de la situation durant l’automne puis l’hiver 2022/23 et en tirer les conclusions avant de décider d’une éventuelle reconduction.
Par ailleurs, le Conseil-exécutif rejette la proposition de réglementation et de prise en charge des coûts des tests par les cantons à compter de janvier 2023. Sachant qu’il n’est plus nécessaire jusqu’à nouvel ordre que la population soit testée à large échelle, il faut revenir au cadre ordinaire. Le gouvernement bernois est opposé à une prise en charge des coûts par les cantons uniquement. Il considère que la Confédération devrait également contribuer au financement des tests si la situation épidémiologique devait exiger le retour à un dépistage plus soutenu. Le Conseil-exécutif rejette également la prorogation des dispositions relatives à l’application SwissCovid. Son utilité a été très limitée pendant la pandémie et les expériences réalisées ne sont pas convaincantes. Cela tient en particulier à la priorité excessive accordée à la protection des données. L’application doit donc être définitivement mise hors service.